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Éducation nationale : stop au puits sans fond

Cher contribuable,

Vous pensez que le niveau scolaire des élèves français est mauvais ?

Eh bien c’est encore pire….

Il est TRÈS mauvais !

Ministres, responsables académiques et professeurs ont défilé sur les plateaux TV et les radios (TF1, France 2, CNews, BFM, RTL, Europe 1 …pour avouer que les résultats du Brevet des collèges ont été largement bidonnés depuis de nombreuses années. Les recteurs avaient reçu la consigne de les gonfler. Ils ont même été jusqu’à expliquer que dans certains établissements, les résultats étaient tellement mauvais qu’il n’était pas possible de les publier sans les trafiquer.

‍Pourquoi ce secret de polichinelle tombe-t-il maintenant, alors que cela dure depuis des années ?

Parce que le mensonge ne peut plus tenir tellement il est énorme !

On prenait vraiment les Français pour des lapins de six semaines ? ! On nous annonçait tous les ans des résultats de plus en plus mirobolants aux examens alors que les résultats PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis) étaient de plus en plus catastrophiques. (En mathématiques le niveau est en baisse depuis 2003, passant de 511 points à 474).

Soyons clairs. Depuis près de 40 ans, les ministres de l’Education nationale successifs ont sacrifié nos enfants au profit de leur carrière. En exposant de bons taux de réussite aux examens ils peuvent faire croire que leurs réformes sont bonnes !

C’est sa propre réussite que veut évaluer l’Education nationale ! Mais elle est tellement mauvaise qu’il faut tricher…

Imaginez… un élève qui se ferait prendre à tricher lors d’un examen, ne pourrait se présenter pour plusieurs années à un examen. Un ministre qui a triché, et potentiellement ruiné la future vie d’étudiant de nos enfants, sera recasé dans une association ultra subventionnée ou structure publique avec un salaire très généreux.

Mauvais résultats, mensonges, nombre d’élèves en baisse… et pourtant, le ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Attal nous a annoncé un budget à 63 milliards d’euros pour l’année à venir. Un budget qui a été multiplié par deux en 40 ans.

‍Pas besoin d’être professeur de mathématiques pour comprendre que l’équation n’est pas bonne !

Ce flot d’argent aurait servi à mettre les élèves Français sur la première marche du podium au classement PISA, nous aurions pu être fiers de payer pour de bons résultats.

Mais il n’en est rien. Tout cet argent n’a servi à rien. Plus le budget de l’Éducation nationale augmente, plus les résultats sont en chute libre.

Alors que le niveau des élèves touche progressivement le fond, deux députés, Paul Vannier et Christopher Weissberg, ont publié un rapport sur l’école dans lequel ils dénoncent « la ségrégation sociale », « l’opacité et le manque de contrôle du financement public de l’enseignement privé ». Un rapport qu’ils sont venus défendre dans les médias en expliquant que c’était en partie la source des problèmes de l’école.

Ce rapport est surtout un moyen de détourner l’attention des Français sur les véritables raisons de l’échec de notre système scolaire. Mais je sais que vous êtes un contribuable averti et que vous ne vous laisserez pas aveugler par cet écran de fumée.

Il est bien plus facile de pointer du doigt l’école privée que de prendre à bras le corps les vrais problèmes. Violence des élèves, violence des parents, des enseignants qui passent plus de temps à éduquer des enfants et leurs parents, qu’à enseigner la lecture et les mathématiques. Des professeurs qui sont assassinés pour ce qu’ils représentent. De plus en plus d’élèves dans les classes qui parlent à peine le français. Des grèves d’enseignants à répétitions. Des enseignements pédagogiques en relation avec l’idéologie woke. Des absences de professeurs pour cause de délégation syndicale. Des enfants exclus pour problèmes de discipline et repris par un autre établissement jusqu’à ce qu’ils aient 16 ans.

Les programmes, les mots, les apprentissages doivent être de plus en plus adaptés, quitte parfois à frôler le faux historique, pour ne pas froisser telle ou telle communauté. Imaginez qu’il a fallu taper un grand coup sur la table pour faire respecter la laïcité et obtenir que des élèves ne viennent pas à l’école habillés de vêtements religieux.

Si certains chefs d’établissement se battent encore, d’autres ont fini par abandonner la lutte par peur pour leur sécurité. Le proviseur qui avait refusé une élève voilée au lycée Maurice Ravel de Paris a été obligé de démissionner pour sa sécurité. Un autre en Seine-Saint-Denis est menacé pour avoir défendu le port de l’uniforme à l’école.

Dans ces conditions, comment voulez-vous que le niveau de nos élèves français se maintienne.

Dans le classement des meilleurs collèges 2023, l’école privée tire son épingle du jeu et maintient le niveau de ses élèves. Elle se retrouve dans le palmarès de tête. Sur les 30 meilleurs collèges de France, vingt-huit sont privés.

En plus de donner de bons résultats scolaires, ils donnent aussi de bons résultats en matière de gestion. Alors, pourquoi ne pas s’en inspirer ?

En effet, à l’heure où le gouvernement annonce une prévision de croissance largement moins bonne que prévue, Bruno Le Maire cherche à faire 24 milliards d’économie.

Ça tombe bien !

Vannier/Weissberg, reconnaissent dans leur rapport sur l’école, que la dépense publique par élève du privé est moindre, entre -46% et -55%, par rapport à un élève du public.

On voudrait donc nous faire croire que pour résoudre le problème de l’Éducation nationale il faudrait mettre des milliards sur la table.

La preuve que non !

La Cour des comptes déclarait en 2013 : « L’Éducation nationale ne souffre pas d’un manque de moyens ou d’un nombre trop faible d’enseignants, mais d’une utilisation défaillante des moyens existants ». Alors que le niveau des connaissances des élèves est en chute constante en français, mathématiques, histoire… on multiplie les cours annexes (informatique et codage, théâtre, éducation civique, maîtrise de l’écologie, éducation sexuelle…). Ce n’est plus l’école c’est le Club Med !

Alors que l’école privée place ses établissements dans le palmarès de tête des meilleurs collèges, on y retrouve souvent :

- moins d’enseignants agrégés que dans le public, pourtant tout aussi compétents.

- des professeurs qui assurent sans difficulté le remplacement ponctuel de leurs collègues absents ;

- moins de réunions syndicales et moins d’absentéisme de la part des enseignants ;

- des élèves qui respectent la discipline imposée ;

- la possibilité d’exclure les élèves fauteurs de trouble et en désaccord avec les valeurs pédagogiques des établissements ;

- plus d’élèves par classe.

La cause des mauvais résultats, brandit par un certain nombre d’élus, serait donc le résultat de classe surchargées ?! Il faudrait selon eux ouvrir de nouvelles classes et embaucher de nouveaux professeurs, faisant encore grimper le budget de l’Éducation nationale…

Il a été démontré que la réussite éducative ne dépend pas du nombre d’élèves en classe ni des milliards d’euros brulés. L’universitaire Dominique Lafontaine (Professeur en sciences de l’éducation à l’université de Liège) a conclu dans un article paru sur The Conversation, que la réduction des effectifs par classe n’est valable que pour les classes de CP dans les milieux défavorisés. Elle dépend :

- De la qualité et de la motivation des professeurs

- Des méthodes pédagogiques employées

- De l’émulation intellectuelle des élèves

Voilà des pistes pour endiguer la spirale de l’échec et de la dépense inconsidérée et inefficace pour l’Éducation nationale.

Remotivons les professeurs ! Facilitons leur affectation dans un endroit qu’ils ont choisi et aussi leur mobilité. Cela génèrera moins de stress donc moins d’arrêts maladies qui entrainent des surcoûts non négligeables. À l’heure où l’Éducation nationale a du mal à recruter et fait face à une série de démissions sans précédent, facilitons les vocations.

Arrêtons la frénésie de cours annexes et recentrons l’enseignement des savoirs sur les fondamentaux. Gabriel Attal l’a demandé lors de son passage au Ministère. Assurons-nous que son successeur mette le projet en application.

Donnons de la souplesse en matière de gestion aux établissements publics, sur le modèle des établissements privés (choix du matériel, embauche des professeurs...).

Alors que 54% des parents souhaiteraient mettre leur enfant en école privée, rouvrons la discussion sur le chèque-éducation. Il permettrait aux familles de toute condition sociale de décider à quel établissement, public ou privé sous contrat avec l’État, ils confient leurs enfants. L’établissement choisi se verrait octroyé par l’État le montant du coût de l’élève dans son budget. On assisterait ainsi à une compétition pour attirer les meilleurs élèves aussi bien dans le public que dans le privé. Le chèque-éducation, déjà expérimenté au Chili, aux Pays-Bas, en Suède et en Belgique, a fait ses preuves.

Pensons aussi aux élèves des villes et villages ruraux. Ils doivent parfois faire des heures de transports pour rejoindre leur école, ce qui entraine de la fatigue et moins de temps pour étudier. Assouplissons les règles pour faire l’école à la maison pour ceux qui le souhaitent et faisons faire une source d’économie non négligeable à l’Éducation nationale.

Le financement de l’école privée est limité à 20 % du total du budget de l’Éducation nationale. Cette limite freine fortement le développement des écoles privées puisque sur 96 départements, seulement 18 d’entre eux scolarisent 20% ou plus d’élèves dans l’enseignement privé. Si la règle du 80/20 était vraiment respectée, plus de 330 000 élèves actuellement scolarisés dans le public devraient l’être dans le privé, faisant passer le nombre d'établissements privés sous contrat de 7 600 à 9 200 et une économie de 1,6 milliards d’euros pour les contribuables. Cette limitation du développement de l’enseignement privé impacte nos dépenses publiques. (1)

Alors que la dette de la France n’a jamais été aussi grave et le pouvoir d’achat des Français aussi mal mené, il est indispensable de chercher les économies partout où elles se trouvent en dehors de toute idéologie partisane.

Il est temps de revoir un système scolaire déficient et qui coûte cher.

Alors qu’il n’y a plus de véritable stratégie pour l’Éducation nationale mais un laboratoire d’idée dans lequel chaque ministre tente une nouvelle expérience, chez Contribuables Associés nous avons identifié différentes solutions que nous savons efficaces pour rétablir l’ordre, le savoir et les finances de l’école.

Si nous n’intervenons pas, ce sont nos enfants et petits-enfants qui vont continuer à payer le prix des politiques inefficaces de nos ministres, avec l’argent de nos impôts.

Il est temps d’arrêter le carnage et de remettre de l’ordre dans nos écoles.

Je vous demande de signer en masse les pétitions que j’ai rédigées ci-dessous à l’attention de Gabriel Attal et Nicole Belloubet. Ils doivent inscrire dans le projet de l’Éducation nationale nos propositions. Elles sont indispensables à mettre en place pour améliorer le niveau de nos élèves et faire baisser le budget du ministère et nos impôts.

Chèque éducation, règle des 80/20 pour l’école privée, des chefs d’établissement public plus autonomes, abroger les lois qui restreignent l’école à la maison, réduction d’impôts pour les cours de soutien, soutien sans faille à la communauté éducative, motivation des professeurs… toutes les pistes doivent être explorées.

Encourageons l’école publique à prendre modèle sur ce qui marche à l’école privée en matière de gestion. Arrêtons d’opposer l’école publique à l’école privée, prenons le meilleur des deux. Il faut frapper un grand coup pour casser la spirale infernale de l’échec et de la prise de pouvoir par une idéologie communautaire payée par les contribuables.

C’est à l’école que se joue l’avenir de notre pays et c’est parce que nous nous imposerons sur le sujet que nous pourrons inverser la tendance.

Je compte sur vous. Votre engagement est décisif pour l’avenir de nos enfants et de la France. C’est parce que je sais que vous êtes un contribuable responsable ‍que je vous sollicite pour combattre à mes côtés.

J’ai besoin de vos pétitions signées le plus rapidement possible. Nous allons préparer dès maintenant les actions à mener en prévision de la rentrée scolaire.

Soutenez-nous, soutenez nos actions aujourd'hui. Nous sommes les seuls à porter la colère des contribuables au plus haut niveau de l’Etat. Aidez-moi à financer cette campagne par un don le plus généreux possible. C’est la seule ressource qui nous permettra de continuer le combat.

Benoît Perrin
Directeur

(1) Source Ifrap Les 3 blocages qui détruisent l'Education nationale-5 sept 2023

***Pétition à l'attention de Gabriel Attal*** __ ***Pétition à l'attention de Nicole Belloubet***

Monsieur le Premier Ministre,

Depuis 40 ans le budget de l'Éducation nationale n'a cessé d'augmenter pour être multiplié par deux. Dans le même temps, le nombre d'élèves ne cesse de diminuer et les résultats PISA s'effondrent année après année.

Alors que la Cour des comptes concluait, déjà en 2013, que « l'Éducation nationale ne souffre pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants », il est temps de faire de grandes réformes budgétaires pour obtenir une école efficace et économe.

Lorsque vous avez quitté le ministère de l'Éducation nationale pour rejoindre Matignon vous avez indiqué emmener la cause de l'école avec vous. À ce titre, en tant que membre de Contribuables Associés, je vous demande de faire baisser les dépenses d'éducation par des mesures simples comme :

  • Remotiver les enseignants par la simplification des affectations. Ce qui engendrerait moins de stress donc moins d'arrêts de travail.
  • Donner la gestion du recrutement des enseignants aux chefs d'établissements et recruter les nouveaux enseignants sous un contrat de droit privé.
  • Respecter la règle du 80/20 sur le financement de l'école privée et faire passer le nombre d'établissements privés sous contrat de 7 600 à 9 200.
  • Se recentrer sur les savoirs fondamentaux et supprimer les cours annexes.
  • Rouvrir la discussion sur le chèque éducation, qui permettrait aux parents de toute condition sociale de décider à quel établissement ils confient leurs enfants et à quelle école, agréée par l'Etat. Et in fine où vont leurs impôts.

Ces mesures doivent être mises en place afin de permettre des économies substantielles sur les dépenses publiques tout en faisant monter le niveau des élèves. Vous ne devez jamais oublier que l'école d'aujourd'hui, c'est la France de demain.

Cordialement,

Madame la Ministre de l'Éducation nationale, 

Depuis 40 ans le budget de l'Education nationale n'a cessé d'augmenter pour être multiplié par deux. Dans le même temps, le nombre d'élèves ne cesse de diminuer et les résultats PISA s'effondrent année après année. Lorsque vous avez pris les fonctions de ministre de l'Education nationale vous avez admis « que notre système scolaire n'affiche pas les performances attendues et que nous devons, pour y remédier, assurer l'apprentissage des savoirs fondamentaux avec plus de solidité que nous ne l'avons fait jusqu'à présent ».

Alors que la Cour des comptes concluait, déjà en 2013, que « l'Éducation nationale ne souffre pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants », il est temps de faire de grandes réformes budgétaires pour obtenir une école efficace et économe.

À ce titre, en tant que membre de Contribuables Associés, je vous demande de faire baisser les dépenses d'éducation par des mesures simples comme :

  • Remotiver les enseignants par la simplification des affectations. Ce qui engendrerait moins de stress donc moins d'arrêts de travail.
  • Donner la gestion du recrutement des enseignants aux chefs d'établissements et recruter les nouveaux enseignants sous un contrat de droit privé.
  • Respecter la règle du 80/20 sur le financement de l'école privée et faire passer le nombre d'établissements privés sous contrat de 7 600 à 9 200.
  • Se recentrer sur les savoirs fondamentaux et supprimer les cours annexes.
  • Rouvrir la discussion sur le chèque éducation, qui permettrait aux parents de toute condition sociale de décider à quel établissement ils confient leurs enfants et à quelle école, agréée par l'Etat. Et in fine où vont leurs impôts.

Ces mesures doivent être mises en place afin de permettre des économies substantielles sur les dépenses publiques tout en faisant monter le niveau des élèves. Vous ne devez jamais oublier que l'école d'aujourd'hui, c'est la France de demain.

Cordialement,

Cher Benoît Perrin,

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