Cette étude, comparant l’évolution des principaux indicateurs économiques sur la période récente (1997-2011) pour une trentaine de pays membres de l’OCDE, permet d’actualiser le lien entre dépense publique et croissance à la lumière des premiers effets des plans de relance publique entre 2008 et 2009. Les statistiques étudiées montrent qu’ils n’ont eu aucun effet d’entraînement sur le PIB. Pire, cette augmentation des dépenses a provoqué un creusement des déficits publics, car les Etats n’ont fait porter que 70 % de cette augmentation par la fiscalité. Elle a eu pour conséquence une baisse de l’emploi (mesuré en heures totales travaillées), une dégradation de l’investissement et un ralentissement des exportations.
La situation de la France, avec un niveau de dette et de dépense publique parmiles plus élevées du monde, est désormais alarmante. Son taux de croissance, sur la période, la situe bien en deçà de la moyenne des autres pays étudiés (1,7 % contre 2,6 %).Le niveau de dépense publique (54 % en moyenne sur la période) conjugué à un niveau d’investissement parmi les plus bas de la zone OCDE (19 % contre 22 %) augurent des difficultés à résoudre le chômage dans un futur proche.Cette étude comparée indique que les pays les plus résistants sont ceux qui ont le moins cédé à l’illusion de la dépense publique.
Le gouvernement français, piégé par la dette, ne pourra pas continuer avec des méthodes qui ont prouvé leur nocivité. Il est temps d’entamer une réduction massive et rapide des dépenses publiques, au niveau de l’Etat, bien évidemment, mais également de ses opérateurs, des collectivités locales et des organismes de sécurité sociale.
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- Créé le : Jan 14, 2019
- Catégorie: Etudes
- Type : Article unique
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