CHAQUE ANNÉE, ILS VOUS EXTORQUENT DES MILLIARDS D'EUROS DE RANÇON
Une fois de plus, les syndicats de la SNCF ont montré leur impunité et leur égoïsme : ils se sont servis dans la caisse pour obtenir des compensations démesurées, contournant la réforme des retraites. L’effort pour l’avenir du pays, ce n’est pas pour eux !
Pendant que les citoyens ordinaires doivent se serrer la ceinture et faire des sacrifices, les syndicats de la SNCF se gavent. C’est inacceptable et cela ne peut pas continuer !
Ce « passe-droit » est déjà scandaleux… Mais comme vous allez le voir, ce n’est qu’un détail de l’énorme escroquerie.
Car en prenant le contrôle de la SNCF et de ses filiales, les syndicats ont réussi le casse du siècle : ils ont pris les contribuables français en otage, même ceux qui ne prennent pas le train, et leur soutirent plusieurs milliards d’euros chaque année !
Leur moyen de pression favori : la grève du rail, capable de paralyser le pays entier.
Et ils font régulièrement des piqûres aux Français, pour rappeler leur capacité de nuisance inadmissible : depuis 1947 et la prise de pouvoir de la CGT à la SNCF, pas une seule année sans grève !
Les cheminots profitent de leur place stratégique pour relayer toutes les grandes grèves et garder les usagers captifs en les empêchant de partir en vacances ou de travailler. Leur égoïsme et leur mépris pour la vie des Français sont insupportables !
Quand ces pirates ne commettent pas des dégradations et même des sabotages, les gros bras de la CGT usent de méthodes expéditives pour contraindre les non-grévistes : pneus crevés, voitures peintes en jaune, injures, destructions de biens, séquestrations, sans oublier des courriels de menace.
Il est absolument révoltant que la SNCF, qui ne représente que moins de 1 % de la population active, soit capable d’occasionner entre 15 et 25 % des jours de grève annuels, tous secteurs confondus1 ! Il est temps de mettre fin à cette oligarchie.
Le coût pour la France est un gouffre vertigineux : plus de 5 millions de journées de travail ont été perdues ces 20 dernières années, à cause des grèves du rail.
Et un seul jour de grève peut coûter au pays entre 300 à 400 millions d’euros2 ! Il n’y a que vous et moi que ça choque ? Quand va-t-on leur mettre des limites ?
Mais le coût le plus terrible n’est même pas dans les conséquences directes de la grève.
La fourberie de la CGT et de Sud-Rail frappe bien au-delà des usagers et de l’entreprise publique : ils vous rackettent même si vous n’avez jamais pris le train !
Car leur capacité de nuisance terrorise la direction de la SNCF et les politiciens, qui se couchent devant tous leurs désirs et leur assurent des privilèges écœurants. Et qui coûtent les yeux de la tête à tous les contribuables.
Leur statut les rend indéboulonnables. Leurs salaires et leurs pensions de retraite sont garantis par l’État : ils peuvent dormir tranquilles la nuit, eux, même si l’économie française coule…
Ils ont déjà 28 jours de vacances par an, et profitent d’un rab de 17 à 32 jours pour les événements marquants de l’existence et pour cause d’enfant ou proche malade.
Grassement payés, avec des logements à disposition partout en France, ils ont aussi une ribambelle de primes : sur intéressement, sur objectif, prime de fin d’année, de vacances, primes TGV, prime de parcours… et même prime Jeux Olympiques !
Pour compléter ce tableau grotesque, le groupe leur offre des prêts généreux, une pension de retraite calculée sur les 6 derniers mois de salaire (pouvant aller jusqu’à 80 % du dernier salaire), consultations de santé sans avance de frais3… pendant que tant de Français ne peuvent plus se soigner, parce qu’ils sont dans le rouge ?!
Et quand ils ne peuvent pas se rendre sur leur lieu de travail, les agents prennent le taxi… aux frais de la princesse. Arrêtons cette mauvaise farce !
Ce n’est pas tout. Le comité central d’entreprise des cheminots est l’un des plus opulents et des plus puissants de France, doté de plusieurs millions d’euros par an pour des loisirs de luxe, dans des centres réservés (dont certains sont même protégés par des barbelés).
Et bien sûr, ils bénéficient du fameux Pass Carmillon, qui leur permet de circuler pour rien partout en France, eux et leur famille.
Ce n’est là qu’un aperçu des privilèges débordants, aux frais du contribuable. Allez- vous continuer de payer, payer, payer ?
Car, oui, la dette abyssale de la SNCF pèse lourdement sur notre économie, avec :
• 3,2 milliards d’euros versés chaque année par l’État pour financer les retraites des cheminots ;
• 35 milliards d’euros de dette repris par l’État entre 2020 et 2022, coûtant 800 millions d’euros d’intérêts annuels aux contribuables ;
• 20 milliards d’euros versés en 2022 par les collectivités locales et l’État, dont 10 milliards pour couvrir une partie des frais de fonctionnement de la SNCF : salaires, électricité, entretien des voies…
La SNCF, en tant qu’entreprise publique, devrait particulièrement respecter l’intérêt des Français et leur permettre une plus grande mobilité dans tout le pays.
Mais au lieu de cela, elle est devenue une arme politique entre les mains de syndicats qui vivent dans le luxe sur le dos des Français.
Non contents de faire payer de plus en plus cher un service public de plus en plus médiocre, ils pompent allègrement les contribuables comme des vaches à lait, pour se la couler douce !?
De qui se moque-t-on ? Il est temps de réagir !
Il est grand temps d’arrêter cette prise d’otage des contribuables et de remettre les cheminots sur les rails.
Car, oui, c’est possible. Le Japon l’a fait : il y a 30 ans, le système ferroviaire était aussi catastrophique que le nôtre.
Grâce au soutien de l’opinion publique, l’exécutif a pu mettre en place une réforme profonde, malgré les hurlements des saboteurs-profiteurs. Ils ont dégraissé l’administration obèse et inefficace. Aujourd’hui, le réseau ferroviaire japonais est devenu le plus performant du monde ! Les Japonais l’ont fait : pourquoi pas nous ?
Le temps des privilèges est révolu. C’est pourquoi Contribuables Associés lance aujourd’hui cette pétition nationale de première importance, que je vous demande de signer immédiatement, adressée au Président de la République, au nouveau gouvernement et aux nouveaux députés pour :
• Mettre fin aux privilèges scandaleux des agents SNCF (Pass Carmillon, prime Jeux Olympiques, etc.) ;
• Interdire fermement la grève avant ou pendant des périodes clefs pour les Français (vacances scolaires) et exiger un service minimum ;
• Engager une grande réforme en prenant exemple sur les pays qui ont réussi à redresser la barre (Japon, Allemagne…).
Et j’ajoute qu’il faut aussi exiger une Commission d’enquête sur les véritables coûts de la SNCF, car c’est un levier très efficace.
En effet, ces commissions d’enquête sont filmées et donc nous pouvons les relayer et les diffuser en masse sur Internet.
Je vous joins la pétition à ce message. Signez-la en cliquant ci-dessous. N’hésitez pas à la transférer à vos proches : plus nous serons nombreux, plus votre signature aura du poids !
1 - Les Enquêtes du contribuable n°11, Contribuables Associés, juin/juillet 2015, p.20.
2 - Selon F. Gonand, professeur d’économie à l’Université Paris-Dauphine, cité par L’Opinion, le 17 juin 2014.
3 - Quels sont les avantages des salariés de la SNCF ?, Europe 1, 11 septembre 2017.
Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement, Mesdames et Messieurs les députés de la République française,
Par la présente pétition, je me joins aux nombreux citoyens français qui souhaitent vous alerter sur la situation scandaleuse qui règne dans le secteur du rail en France. Les privilèges indus et les dysfonctionnements chroniques de la SNCF sont, depuis des décennies, intolérables pour les usagers et les contribuables.
Nous demandons à nos représentants élus de prendre leurs responsabilités et de mettre en œuvre des réformes concrètes pour redresser la SNCF.
Il faut de toute urgence :
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les membres du gouvernement et les Députés de la République française, l'expression de notre considération la plus haute et de notre attente d'une action concrète en réponse à notre requête.
Monsieur Benoît Perrin,
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